Que penser d’un outil numérique lorsque son inventeur interdit à ses enfants de l’utiliser ?

Un petit coup d’œil dans le rétroviseur afin d’alimenter la réflexion…

Inventeur de l’iPad, Steve Jobs n’en voulait pas pour ses enfants

On peut avoir incarné une sorte de gourou des nouvelles technologies, avoir promis des révolutions à chaque présentation de nouveau produit… et prêcher auprès de ses propres enfants, une quasi abstinence technologique. Nick Bilton, journaliste, s’est récemment remémoré une conversation qu’il avait eue avec Steve Jobs, en 2010, un an avant sa mort. Et les révélations sont pas des moindres. Les univers du livre – 2014

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Bill Gates, Steve Jobs… Quand les patrons de la Silicon Valley interdisent les écrans à leurs enfants

Troubles de l’attention, retard de langage, addiction… En mai, les professionnels de la santé et de la petite enfance ont publié une tribune dans LeMonde dénonçant les « graves effets d’une exposition massive et précoce des bébés et des jeunes enfants à tous types d’écrans ». – France info – 2017

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Voilà pourquoi Steve Jobs a interdit à ses enfants l’utilisation de l’iPad

…En général, la plupart de ces parents geek limitent le temps passé sur tablette ou smartphone à environ 30 minutes par jour pendant la semaine, d’autres réservent les tablettes le week-end uniquement. À partir de 10 ans, les enfants utilisent des ordinateurs mais uniquement pour faire leurs devoirs. Ouest France – 2015 – Mis à jour en 2020

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Numérique et santé

En Suisse, le premier smartphone est apparu en 2008 et la première tablette en 2011.
En 2013 déjà, le Huffington Post relevait dans un article repris et mis à jour en 2016, les problèmes suivants en lien avec l’usage du smartphone:
troubles visuels, maux de tête, fatigue, myopie, troubles du sommeil, douleurs dos-nuque-épaules, épicondylite, sédentarité, trouble de la concentration, isolement social, problèmes relationnels et familiaux…

EN: éducation numérique

À cela se sont ajoutés de nouveaux troubles tels que:

  • nomophobie, angoisse d’être séparé-e de son smartphone;
  • selfite, prise obsessionnelle d’image de soi avec un impact parfois négatif sur la santé mentale;
  • fomo, peur de rater quelque chose dès que l’on se déconnecte;
  • athazagoraphobie, peur d’être oublié-e ou ignoré-e par ses sempblables

Il est peut-être temps de penser aussi à protéger les enfants des dangers du numérique.

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